Nicolas Dusserre-Bresson
Nicolas Dusserre-Bresson, également connu sous le nom de Nicolas Becquet, se situe à la croisée des chemins entre journalisme et photographie.
Basé à Bruxelles, il est responsable du Pôle digital de L’Echo, où il œuvre à la transition numérique et à l’innovation éditoriale. Il explore et enseigne les nouvelles formes d’écriture journalistique, tant en Belgique (UCLouvain) qu’en Suisse (Académie de journalisme et des médias – AJM).

Prix du photo-reportage – European Newspaper Awards
Son travail photographique a été publié en une du magazine Sabato, le supplément lifestyle de L’Echo et du Tijd. Son reportage sur le phénomène du pack rafting a été récompensé par le Prix du photo-reportage lors de la 24e édition des European Newspaper Awards.
Les images aériennes de la Semois, rivière qui serpente entre la Belgique et la France, ont été saluées par le jury pour leur puissance : « Impressionnantes et impressionnistes ».

Terroirs esthétiques
Nicolas Dusserre-Bresson développe une approche singulière, à la frontière de la peinture, de l’abstraction et du réel. Ses images prises par drone, toujours en plongée verticale, interrogent notre rapport à l’espace, à l’échelle et à la matière.
À la verticale, le paysage bascule.
À la verticale, l’eau se fait miroir, le ciel devient peinture, la lumière sculpte le réel.
À la verticale, creux et reliefs dessinent une géographie inattendue et poétique.
Chaque image est une question posée au regard : que voit-on ? À quelle échelle ? Est-ce une surface, un relief, une illusion ? L'œil hésite, flotte — et c’est là que naît l’émotion.
L’art de la lisière
Ce travail s’ancre dans les zones de transition : entre eau et terre, ombre et lumière, abstraction et matière.
Nicolas Dusserre-Bresson est fasciné par les lisières – ces frontières mouvantes, subtiles, où les éléments s'entrelacent et où le monde semble réversible.
Le drone capte ces instants de bascule, révélant des territoires en cours, des paysages en suspension, des compositions vivantes. La brume, la rosée, le brouillard deviennent des matières premières, éphémères et picturales.
Dans cette œuvre, l’humain n’est ni central, ni absent. Il est parfois là, silencieux, minuscule, traversant — une goutte de couleur sur une toile vivante, inconscient du tableau qui s’écrit sous lui.